samedi 2 février 2013

● Le réveil ●




dimanche 7 octobre 2012

● Cascades des Morts ●




mercredi 3 octobre 2012

● Industrial ●





samedi 29 septembre 2012

● Hope ●






Une lueur de vie animait Glastonburry ce soir là, les habitants souriaient, les enfants étaient de sortie, les boutiques étaient ouvertes alors que le soleil commençait  à se coucher, des petits lampions apparaissaient au fenêtres et des bougies étaient parsemés dans la ville. Les mômes jouaient a la sorcière. Le vendeur de primeurs entonnaient des cantiques dont les héros avaient été remplaçés par ses carottes, dans la boutique hippie, Anya et Georges, les patrons, dansent à la voix de Janis Joplin. Les vieilles sur le banc regardent avec insistance les enfants, comme s'ils étaient de jolies pâtes de fruits. En cette occasion très spécialement, même la forêt qui entourait la ville avait revêtu ses plus belles couleurs et respirait le bon accueil.
C'était Halloween, et dans un village si proche de Stonehenge, qui avait souvent été proche des druides et de la sorcellerie, ce n'était pas une simple fête , mais un véritable fête au superlatif. Tout gosse arborait un maquillage de fantôme, de sorcière, de zombie ou même de clown. Tout adulte avait réservé plus d'un kilo de bonbons et autres friandises.
Il faisait chaud à Glastonburry, et Nadja Jones, petite fille de 9 ans qui avait peur de tout n'en pouvait plus d'accompagner son petit frère partout et de supporter qu'on lui pince les joues parce que "c'est une jolie petite fée" à tous les pâtés de maison. Noé, son petit frère lui, déguisé en pirate, ne fait que rire et manger bonbon sur bonbon depuis qu'ils étaientt partis.

"Allez Noé! viens, on rentre!
-Non attends, jveux faire les maisons du sentier.

Nadja eu la chair de poule, les maisons du sentier étaient 4 maisons jumelles disposées équitablement de chaque côté d'une vieille route de terre, laquelle  marquait une saillie dans le début de la forêt. Maman leur avait toujours interdit de venir par là, que les personnes y habitant n'étaient pas fréquentable, qu'ils mangeait les petits enfants pas sages.
Plus que redouté, ce chemin était connu non seulement pour les alcooliques notoires qui faisaient la fête jour et nuit autour de braseros a cet endroit, mais surtout pour ces bois, ces bois où il était si dangereux de se perdre, ne serait-ce même que d'y rentrer. et puis, la nuit d'Halloween, surement pas.

- Non, maman ne voudra pas
- Froussarde, froussarde, froussarde, se mit a entonner son petit frère
- Je ne suis pas une froussarde! On y va, mais si tu as peur, tu te débrouille.

Ils avancèrent donc sur le sentier, marchant prudemment, plus ils s'engouffraient dans celui là, puis les bruits de la ville se faisaient lointain bientôt, ils se retournèrent, et ne virent plus rien derrière eux. ils ne virent dans la pénombre que 4 petites maisons relativement effrayantes par leur simplicité. Ornée de clous rouillés et de planches pourries. Le coeur de Nadja battait a tout rompre. "Et si maman avait raison, que les gens ici mangeaient les enfants".
En fait, elle en doutait, il était fort probable que personne n'ai habité ici depuis très longtemps, voir bien avant leur naissance. Alors, pourquoi maman ne l'avait elle pas dit... C'est au moment ou elle se rendit compte de cela qu'un fracas se fit entendre au plus profond des bois. Les branches craquèrent , comme poussées par une bête sauvage. Noé hurla, courut et laissa Nadja seule derrière lui. Un rugissement résonna dans toute la forêt, les craquements se rapprochaient de plus en plus.  Nadja regardait dans tous les sens, tournait sur elle même , pour comprendre cette profonde agitation. quand soudain, son cerveau fit le lien. en voyant les arbres ainsi s'agiter, elle comprit ce qu'il se passait: il n'y avait pas de vent, pourquoi craquaient ils ainsi? c'était simple: Le rugissement ne venait pas d'une quelconque bête sauvage, d'un ours ou d'un loup mais bel et bien de la forêt. La forêt, elle était vivante. Cette découverte l'horrifia, elle se mit a courir dans la même direction que son frère, s'accrochant aux branches,déchirant son déguisement de fée en tulle et arriva vers l'entrée de la forêt, quand soudain, une découverte l'horrifia plus encore. au plus haut d'un arbre, son frère, gisait, transperçé de milles branches, son sang se mêlait a la sève, comme 'il nourissait la forêt. Elle se laissa tomber a terre, violemment, s'écorchant les genoux. et pleura, a gros sanglot. Ce fut d'ailleurs la dernière chose qu'elle put faire avant que les bois ne l'avalent a son tour.

" Debout ma chérie, c'est le grand jour"

Nadja ouvrit les yeux, elle était dans sa chambre, les couleurs pastels l'éblouissaient aprés un rêve si sombre, tous ses jouets étaient en place, elle allait bien, elle entendait même gazouiller Noé a l'étage inférieur.
Elle sourit et descendit à la cuisine, où était pendu un costume de fée tout neuf.

" Prête pour Halloween mon bébé?
- Ouais m'man.
- N'oubliez pas! vous allez où vous voulez mais je refuse que vous approchiez de chez les croquemitaines au sentier, ils font vraiment peur.
-Oui, mais nous on est forts, dit Noé.

Le bol de Nadja tomba a terre, Elle avait tourné la tête vers le jardin, vers la forêt, celle-ci, plus menaçante que jamais,  s'étaient rapprochée de 5 bons mètres, Nadja en était sûre, sa balançoire était comme gobée par les bois. et en haut d'un sapin, dont le tronc faisait comme une grimace, tout en haut, elle n'aperçut pas une étoile, non, elle pouvait voir un petit morceau de tulle déchiré, le même tulle que sa robe de fée.


"La forêt viendra a toi"

jeudi 27 septembre 2012

● Sur le Bord de la falaise ●






pour l'ambiance: Musique

Au Bord de la Falaise sur laquelle se terminait le terrain de leur père, le vent soufflait fort, les deux jumelles de la famille Vega étaient là, appuyées sur la rambarde. Louise se penchait, elle admirait la vue et regardait, d'un air innocent, les pieds de sa soeur pendre au dessus du vide, cette dernière, s'accrochait aux barreaux Sa soeur Sara, toujours belle, toujours propre sur elle, les boucles blondes de ses cheveux s’éparpillant partout de manière égale sur ses épaules. Sa soeur,  jeune chérubine vêtue de robes a fleurs et aimée de tous, ai,mée de Louise d'ailleurs. 
Dès la naissance, le vide s'était fait. Sara était belle, mignonne, intelligente, ne pleurait pas. Louise était chétive et enchaînait les crises de nerf.
La crevasse s'était agrandie avec le temps, Sara avait vite appris a lire , écrire, compter. Louise, elle, butait sur chaque mot, sa soeur se moquait d'elle, mais Louise l'aimait tout de même.
Puis,quand son corps commença a se former, Sara se mit a plaire aux garçons, elle les amenaient dans le champ de leur père , dans la vieille fourgonnette a l'abandon, et ils s'embrassaient en secret. Louise, au loin, la regardait faire, ne l'aimant que plus encore, elle, était également jolie, mais ne plaisait pas, trop timide. Un jour, Sarah l'avait surprise a regarder, elle l'avait plaqué contre la clôture, et lui avait vociféré de ne jamais recommencer en lui assénant deux tartes magistrales, dans son dos s'était planté le grillage et des petites taches de sang s'étaient formées sur sa robe. Elle s'en voulu tellement par la suite, qu'elle serra le barbelé a pleines mains a s'en mordre la langue de douleur.

Une nuit, elle se retrouva enfermée avec le copain de Sara dans le salon , celui ci , saoul certainement, se jeta sur Louise et l'embrassa, revendiquant le fait qu'il avait "toujours rêvé de se taper des jumelles , sous le choc , elle se mit a hurler, de terreur, de douleur, sa soeur répondant aux cris, débarqua dans la pièce et voyant la scène de Louise a demi nue par terre en train de se débattre sous son petit ami,devint folle de rage, d'ailleurs plutôt, que de défendre sa soeur, elle poussa Nick sur le côté et la roua de coup , prétextant qu'elle la ferai mourir, qu'elle lui pourissait chaque minute de son existence comme un ver, depuis qu'elles étaient bébés, ensuite, elle la jeta dehors, nue comme un ver, ou Louise resta , repliée dans la grange, toute la nuit.
C'est ce jour-là, que le sentiment d'injustice fit enfin son apparition, et qu'elle décida que de toute façon, Sara devrait disparaître.

Désormais elle avait 28 ans, Au Bord de la Falaise sur laquelle se terminait le terrain de leur père, le vent soufflait fort,Elle seule était là, appuyée sur la rambarde. Louise se penchait, elle admirait la vue et regardait, d'un air innocent,le vague souvenir des pieds de sa soeur pendus au dessus du vide, cette dernière,dont le cou était accrochée a un barbelée, lui même accroché à la barrière Sa soeur Sara, toujours belle,toujours niaise et stupide, toujours propre sur elle, les boucles blondes de ses cheveux s’éparpillant partout de manière égale sur ses épaules ensanglantée. Sa soeur,  jeune chérubine vêtue de robes a fleurs et aimée de tous, même maintenant qu'elle avait disparue, Détestée de sa soeur, à qui même après sa mort, elle continuait de pourrir la vie.

Au loin, la brume disparaissait, un éclair de soleil pointa son nez, accompagné d'un arc en ciel. Une larme roula sur sa joue.

" Et pourtant, je l'aime encore."

lundi 24 septembre 2012

● promenons nous ●









Les bois de Meddington étaient denses, et très grands. Ils bordaient la ville de telle sorte qu'où qu'on regarde, ils soient là, oppressants et impressionnants. Ils étaient présents derrière les maisons, les parcs, les commerces. Aucune bâtisse n'avait été érigée face a ceux-ci, cela venait peut-être d'une peur ancestral d'affronter les choses qui pouvaient en sortir, les ennemis, les bêtes, les fous. Mais le pire avec ces bois était d'y rentrer Plus on y avançait, plus on y respirait la fraîcheur, l'odeur de la mousse, de la pierre mouillée par l'eau glacée des ruisseaux coulant de la montagne. Plus on y avançait, plus le silence était présent, un silence froid, tellement effrayant qu'au moindre craquement de branche vous sursauteriez.La forêt était fort vaste, sur des centaines d'hectares de creux, de vallons, de précipices on y trouvait des marécages, qui vous auraient engloutis en moins de deux, des falaises qui apparaissaient par surprise derrière des buissons, des bêtes : ours, loups, sauvages et affamés. Cette forêt était aussi spectaculaire et apaisante qu'impitoyable. chaque fleur, champignon, animal qui la rendait plus belle était forcément accompagné d'un de ses convives qui, lui, la rendait terriblement dangereuse.
Cette forêt était réputée pour avoir perdu et mené à la mort des dizaines d'hommes. Chaque été les avis de recherche apparaissaient sur les bouteilles de lait, dans les journaux, a la tv. On ne pouvait rien y faire, les bois les avaient avalés à jamais.




● Enjoy the Silence ●




Ils avaient passé la nuit a bavasser, là, en haut de cette colline, ils avaient vu la lune défiler a l'horizon tout au long de leurs conversations. Ils avaient enchainé les bouteilles de vin mais également les cigarettes, ils se retrouvaient désormais en pénurie de tout, sauf d'un magnifique paysage. l'horizon commençait a se couvrir d'un voile doré alors que la ville, elle, commençait a emmerger. 
Transi de froid, elle se pelotonnait dans un vieux plaid qui servait d'habitude au chien, tous ses membres craquèrent lorsqu'elle s'étira. le froid lui glaçait les joues et elle grelottait en silence, Beaucoup de questions l'assaillirent soudain, peut-être la rechute de l'alcool, Un dieu pouvait-il exister? pour créer de si belles choses? mais lorsqu'il enlevait la vie? était il misericordieux? pourquoi Antoine était parti?  .
                 Lui , n'avait de cesse de la regarder. Elle était sans aucun doute frigorifié,  il n'avait qu'une envie, la prendre dans ses bras. Ses longs cheveux chatains volaient aux 4 vents, on pouvait déceler ses minces formes sous le plaid, elle était voutée en avant, comme pour empêcher le vent de s'engouffrer en elle, elle avait maigri encore. Elle, qui était forte, qui avait tenue, face à la mort, face a la perte d'un être cher, qui était réputée pour son coeur d'acier, elle semblait si fragile en cet instant précis. Andy maginait des choses, l'espoir venait a lui : pourraient ils être un jour ensemble? est-ce qu'elle pourrait l'aimer? Pourquoi l'avait-il amené ici au final? 
Soudain, les yeux verts de Willa, rougis par l'alcool et la cigarette se tournérent vers lui.


" Qu'y a-t-il?, demanda Andy.
Dérobe-moi." répondit Willa.